top of page

LE STORIE NAPOLEONICHE

 

 

 

Corrispondenza dalla Francia Napoleonica

a cura del Dr. Gérald Mongin

LES MARÉCHAUX

CHAPITRE 19

DOMINIQUE PERIGNON

Comte de l’Empire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dominique, Catherine de Pérignon naît dans le chef-lieu de canton de Grenade-sur-Garonne, près de Toulouse, le 31 mai 1754. Il est issu d’une noble famille de robe établie à Grenade depuis le XVIe siècle qui a donné plusieurs magistrats à Toulouse. Son père, ancien militaire, a servi comme prévôt de la maréchaussée à Saint-Domingue. Naturellement pressenti pour perpétuer la tradition familiale et servir le pays, il reçoit une excellente éducation avant d’opter pour l’armée.

 

Après avoir perfectionné ses connaissances militaires dans le corps des grenadiers royaux de Guyenne, Pérignon devient sous-lieutenant au régiment de Lyonnais le 6 juillet 1780. Réputé bon organisateur, il passe chez les grenadiers royaux du Quercy le 18 août 1782 et devient aide de camp du comte de Preissac. En septembre 1783, la signature de la paix de Versailles, qui met fin à la guerre avec l’Angleterre, permet la reconnaissance des États-Unis et une réduction des effectifs militaires. Pérignon, déçu d’être bloqué dans son avancement par l’insuffisance de ses titres de noblesse, quitte le service.

 

Pérignon se retire alors à la campagne pour exploiter quelques terres qu’il possède à Montech, chef-lieu de canton situé près de Montauban dans le Tarn-et-Garonne. Il va y faire racine. Le 14 février 1786, il épouse Hélène de Grenier de Terride, la fille du maire de la commune. De dix ans sa cadette, le jeune fille, âgée de vingt-deux ans, lui apporte en dot le château de Montech et lui donnera onze enfants. En juillet 1789, fort de sa notoriété, il est élu lieutenant-colonel de la garde nationale qui se forme à Montech. Un an plus tard, préoccupé par la tournure des événements, il devient prudemment juge de paix du canton.

 

Le 20 mars 1791, Pérignon est licencié en vertu du décret de l’Assemblée nationale qui réorganise la justice dans les communes, cantons et départements. Dépité, il décide alors de se lancer dans la politique. Le 5 septembre, il est élu député de la Haute-Garonne à l’Assemblée législative au 6e rang sur 12. Le 1er octobre, il participe à la première séance de l’Assemblée nationale législative, dont il intègre le comité militaire le 26.

 

Malgré sa bonne volonté, Pérignon est rapidement déconcerté par les subtilités de la vie politique parisienne, d’autant que ses idées et ses votes le rapprochent plus des monarchies constitutionnelles de droite que des idées de gauche en vogue à l’Assemblée. En mai 1792, conscient de son positionnement hasardeux, il profite des premiers bruits de guerre pour abandonner son mandat.

 

Le 16 septembre, cinq jours avant l’abolition de la royauté et la proclamation de la République, Pérignon s’engage dans les rangs de la Légion des Pyrénées où il retrouve d’emblée son grade de lieutenant-colonel. En janvier 1793, la Légion est intégrée à l’armée des Pyrénées-Orientales qui se constitue pour défendre la frontière.

 

Le 7 juillet, Pérignon, qui découvre la réalité des combats, met les Espagnols en déroute au Mas-de-Serre en regroupant sous un feu nourri ses jeunes recrues paniquées par l’attaque de la cavalerie ennemie. Grâce à cette affaire favorable, il est promu au grade de chef de brigade, le 28, par les délégués en mission qui ont apprécié sa tenue au feu. Les promotions de l’ancien noble, qui sert maintenant la République, vont désormais s’accélérer. Le 18 septembre, blessé d’un coup de baïonnette à la cuisse, il est nommé général de brigade. Le 7 décembre de la même année, il devient général de division.

 

Le 13 janvier 1794, Pérignon prend le commandement de la division du centre de l’armée des Pyrénées-Orientales, avec laquelle il va remporter de nombreux succès. Le 1er mai, il s’empare du camp retranché du Boulou, puis reconquiert Collioures et Port-Vendres dans les semaines qui suivent. Le 7 juin, il bat les Espagnols à La Junquera et enlève Bellegarde, au sud-est de Céret, sur la route de Perpignan à Figuéras. Le 17 novembre, il s’illustre à nouveau à la Sierra-Négra.

 

Le lendemain, au cours des combats de la Montagne Noire, Pérignon dirige à nouveau le centre de l’armée qui écrase l’ennemi. Le général en chef français Dugommier ayant été tué au combat, les représentants de la Convention désignent immédiatement Pérignon pour le remplacer à la tête de l’armée des Pyrénées-Orientales. Le 20, à Escala, il attaque le comte de la Union qui commande les troupes espagnoles et le met hors de combat. Contournant les défenses ennemies, il enlève plusieurs redoutes situées à des emplacements stratégiques et contraint la citadelle de Figuéras à se rendre avec 200 canons et 9 000 hommes.

Petit homme chauve et malingre, Pérignon fait pourtant preuve d’un grand courage face à l’ennemi. Physiquement limité, c’est un officier réfléchi, cultivé et compétent dont les capacités morales font oublier les origines nobles. À cheval sur la discipline, il ne tergiverse jamais sur la tenue et l’honnêteté des troupes qui lui sont confiées. Orgueilleux, imbu de sa personne, il ne supporte pas qu’on oublie les égards qui lui sont dûs et le moindre manquement au protocole.

 

En janvier 1795, poursuivant son nettoyage de la Catalogne, Pérignon va mettre le siège devant le port de Roses. Avant de s’attaquer à la ville il doit d’abord enlever le fort, réputé imprenable, de la Trinité, qui domine la presqu’île. Alors que la neige tombe en abondance, il fait tailler une voie d’accès dans la falaise à pic, ce qui lui permet de faire hisser, à bras d’hommes, ses canons démontés sur une terrasse qui domine le fort. Au cours de la canonnade qui suit, il est fortement contusionné par un boulet qui lui laboure la cuisse droite. Efficacement soigné par Larrey, qui signe là ses premiers actes, il reprend aussitôt son commandement et la direction des opérations qui conduisent à la prise du fort à la mi-janvier.

 

Isolé, le port de Roses se rend à son tour, le 3 février, après un nouveau siège de quinze jours. Ce fait d’armes représente l’apogée de la gloire militaire de Pérignon. Le 6 mai, il est moins heureux à Bascara sur la route de Gérone. Battu par des forces supérieures, il abandonne ses fonctions, le 29, et se voit remplacé par Scherer à la tête de l’armée des Pyrénées-Orientales. Le 15 septembre, il reçoit néanmoins le commandement de l’armée des Côtes de Brest, alors que l’Espagne, qu’il a contribué à battre, abandonne la lutte.

 

Le 16 octobre, Pérignon retourne à la politique en se faisant élire député de la Haute-Garonne au Conseil des Cinq-Cents. Début novembre, le Directoire lui propose de devenir ministre de la Guerre. Honoré mais prudent, il renonce à cette charge à hauts risques, finalement attribuée à Aubert-Dubayet qui ne conservera le poste que deux mois.

 

Pérignon ne siège pas longtemps car, dès le 13 novembre, il est désigné pour commander les armées réunies des Côtes de Brest et de Cherbourg. Deux semaines plus tard, alors qu’il n’a pas encore rejoint sa nouvelle affectation, le Directoire lui propose d’occuper l’ambassade de Madrid. Surnommé "El Hombre Justo", il se comporte avec simplicité et compassion à l’égard des vaincus, et entame de longues négociations avec le prince Don Manuel de Godoy. Le 18 août 1796, ses efforts aboutissent enfin à la signature du traité de Saint-Ildefonse, qui fixe les conditions de la paix entre les deux pays.

Pendant seize mois Pérignon met en œuvre et contrôle les accords conclus. Au cours d’un voyage en France, il achète à un cousin le château de Finhan qui sera rebaptisé: château Pérignon. Le 21 décembre 1797, sa mission terminée, il cesse ses fonctions diplomatiques et quitte l’Espagne remplacé par Truguet. Admis au traitement de réforme en août 1798, il est néanmoins désigné, en octobre, pour commander l’aile gauche de l’armée d’Italie que dirige Scherer qu’il déteste. Prétextant une maladie toute imaginaire, il demande à passer l’hiver dans son château de Montech.

 

Le 14 avril 1799, Pérignon quitte la quiétude du foyer familial et va rejoindre Moreau qui succède à Scherer en Italie. Le 30 juin, il prend la tête des trois divisions de l’aile gauche, depuis Savone où il établit son quartier général. Le 5 août, Joubert remplace Moreau à la direction de l’armée d’Italie. Il est pressé de livrer bataille avant de rejoindre Paris où Sieyès l’attend pour effectuer le coup d’État qu’il projette.

 

Le 15 août, sans attendre les 35 000 hommes de Championnet, Joubert accepte de combattre à Novi. Pérignon commande les 22 000 hommes du corps de gauche. Rapidement submergée, l’armée française, qui s’est aveuglément aventurée dans les plaines, perd Joubert, tué au combat, le tiers de ses effectifs et toute son artillerie récente. Grièvement blessé de huit coups de sabre, Pérignon est capturé par les Autrichiens avec Grouchy et Colli. Libéré en novembre 1800, il gardera de cette pénible bataille de Novi une longue et profonde cicatrice qu’il arborera fièrement sur son crâne chauve.

 

Le temps des périls est dorénavant terminé pour Pérignon qui va désormais crouler sous les honneurs et se contenter de remplir des missions administratives et politiques. De retour en France, Bonaparte, devenu Premier Consul, lui donne, le 5 janvier 1801, le commandement de la 10e division militaire à Toulouse, près de son fief de Montech où il pourra facilement rejoindre sa famille. Le 30 mars, le futur Empereur l’envoie siéger au Sénat.

 

Admis à la retraite par un arrêté des consuls daté du 18 novembre, Pérignon est nommé commissaire extraordinaire en Espagne, le 11 septembre 1802. Il doit définir, cette fois, le tracé exact de la frontière entre les deux pays. Devenu vice-président du Sénat le 27 octobre, il se retrouve titulaire de la sénatorerie de Bordeaux un an plus tard.

 

Membre de la Légion d’honneur le 2 octobre 1803, Pérignon est fait maréchal honoraire de l’Empire le 19 mai 1804, au 17e rang de la première promotion. Il partage cet honneur avec Kellermann, Lefebvre et Sérurier, autres maréchaux honoraires. Devenu grand officier le 14 juin, il porte dignement le sceptre de Charlemagne, le 2 décembre, lors du couronnement de l’Empereur à Notre-Dame. Le 2 février 1805, il reçoit les insignes de grand aigle de la Légion d’honneur.

 

Le 18 septembre 1806, il est fait gouverneur des États de Parme et de Plaisance, fonction qu’il exerce jusqu’en juillet 1807. Le 23 juillet 1808, Pérignon est appelé au poste de gouverneur de Naples. Il remplace aussi Jourdan au commandement de l’armée française stationnée dans le royaume, dont Murat est devenu le souverain le 15 juillet.

 

Le 6 septembre 1811, Pérignon est fait comte de l’Empire et reçoit deux modestes dotations de 40 000 francs sur les domaines réservés de Westphalie et de Hanovre. Son blason, qui porte un bélier d’argent sur fond d’azur, illustre bien le personnage, doux, têtu et distant à la fois. Malgré son dévouement, il n’obtiendra ni titre ni cohorte et restera un des maréchaux les moins récompensés de l’Empire.

 

Le 27 mars 1813, après l’avoir délaissé pendant cinq ans, Napoléon, qui réorganise l’Empire à la suite du désastre russe, rappelle Pérignon à Paris. Murat, qui fait les yeux doux aux Alliés pour conserver son trône, profite de son absence pour supprimer le poste de gouverneur devenu vacant afin de se démarquer de l’encombrant tuteur à qui il doit pourtant son autorité. L’Empereur reprend vite les choses en mains et, désavouant Murat, qui va l’abandonner à Erfurt en octobre, rétablit Pérignon dans sa fonction.

 

En janvier 1814, Murat signe un traité d’alliance avec les Autrichiens. Pérignon, obligé de quitter le royaume de Naples, rentre en France le 9 mars, au moment où l’Empire s’enlise dans la campagne de France. Reprenant son siège au Sénat, il refuse courageusement de voter la déchéance de Napoléon et ne se rallie au gouvernement provisoire que le 5 avril, après avoir reçu confirmation de l’abdication de Fontainebleau.

 

Le 22 avril, dès son arrivée dans la capitale, le comte d’Artois nomme Pérignon commissaire extraordinaire du roi dans la 1ère division militaire de Paris. Le 31 mai, Louis XVIII lui confie la présidence de la commission chargée de l’examen des titres des anciens officiers qui ont servi dans l’émigration. Le 1er juin, il est fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis puis devient pair de France. Le 10 octobre, il démissionne de la compromettante commission des titres, mais le roi ne lui en tient pas rigueur.

 

Lors des Cent-Jours, Pérignon, qui séjourne à Montech, reste fidèle à son engagement aux côtés des Bourbons. Il se met à la disposition du duc d’Angoulême qui lui confie le commandement provisoire de la 10e division militaire à Toulouse, le 28 mars 1815. C’est à ce poste qu’il prend part au soulèvement du Midi et au projet de création d’un gouvernement royaliste par le baron de Vitrolles, dont il deviendrait le ministre de la guerre. Ce projet confus échoue rapidement face à l’engouement provoqué par le retour de l’Empereur. Le 4 avril, Pérignon, dépité, quitte ses fonctions et se retire à Montech. C’est là qu’il apprend que Napoléon vient de le rayer de la liste des maréchaux de l’Empire.

 

À la seconde Restauration, Louis XVIII, de retour de Gand, le confirme dans son commandement de la 10e division militaire, le 25 août, et le couvre de récompenses pour prix de sa fidélité. Après avoir voté, sans sourciller, la mort de Ney, Pérignon devient gouverneur de Paris et retrouve la prestigieuse 1ère division militaire le 10 janvier 1816. Le 14 juillet, il figure parmi les neuf maréchaux présents à la solennité de Paris. Il reçoit le bâton de maréchal de France, mais en octobre il perd son épouse et ne s’en remettra pas.

 

Le 24 août 1817, il est élevé à la dignité de grand-croix de l’Ordre de Saint-Louis. Une semaine plus tard, Louis XVIII érige son comté en marquisat et le crée marquis de Pérignon. Victime d’une attaque d’apoplexie, il ne portera pas longtemps ce nouveau titre. Il décède le 25 décembre 1818 en son hôtel parisien du faubourg Saint-Honoré entouré de l’affection de ses enfants. Inhumé au Père-Lachaise, Pérignon repose près de Sérurier, autre maréchal honoraire, disparu un an plus tard.

 

Longtemps cantonné dans d’ingrates fonctions administratives ou politiques, Pérignon reste l’un des maréchaux les moins connus de l’Empire. Et pourtant le dévouement qu’il témoigna à la République, le courage et le sang-froid dont il fit preuve dans les campagnes des Pyrénées-Orientales, l’habileté avec laquelle il mena à bien ses missions diplomatiques valent mieux que l’oubli dans lequel son nom est tombé.

 

Il fut nommé maréchal par Napoléon qui voulait honorer un général de la République ayant commandé en chef sur le front espagnol. Exclu de toutes les campagnes impériales, il n’eut jamais l’occasion de confirmer les capacités militaires entrevues sur les Pyrénées. Manquant de charisme, Pérignon était respecté pour son éducation, sa droiture et ses bonnes manières. Exhibant fièrement sur son crâne chauve la longue cicatrice qui résultait du coup de sabre reçu à Novi, il avait le souci permanent d’être reconnu et honoré dans ses diverses fonctions.

 

Après avoir recouvré la particule de ses ancêtres, Pérignon termina sa vie avec le titre de marquis, comme si la République, qu’il avait honnêtement servie sans trop l’aimer, n’avait jamais existé. À Sainte-Hélène, Napoléon, probablement déçu de son comportement lors des Cent-Jours, s’abstiendra de le juger. Il est des silences qui valent sanction.

••• Ces textes sont extraits du livre “Dictionnaire des maréchaux de Napoléon”, éditions Pygmalion, écrit par Jean-Claude Banc, président de “Bonaparte à Valence”.

 

Vous appréciez nos publications ? 

Aidez-nous à encore plus partager notre passion commune.

l'adhésion au Cercle Napoléon est de 35 € par an, moins de 3 euros par mois, moins de 10 centimes par jour !

Est-ce trop vous demander pour participer au Service de l’Empereur ?

 

Pour adhérer au Cercle Napoléon par carte de crédit

ou, simplement, pour nous aider, cliquez sur :

https://www.helloasso.com/associations/cercle-napoleon/adhesions/adhesion-au-cercle-napoleon

 

Vous pouvez aussi adhérer par courrier en téléchargeant le bulletin d’adhésion, cliquez sur :

http://tholos.fr/wa_files/Cercle_20Napole_CC_81on_20formulaire_20adhe_CC_81sion_202021.pdf

 

L'éphéméride du Cercle Napoléon est envoyée chaque jour à plus de 1100 abonnés par mail, 

Et nous avons atteint les 7078 abonnés sur Facebook. 

 

Le Cercle Napoléon est le deuxième en nombre d'abonnés, après la Fondation Napoléon…

Et sur Facebook, la page du Cercle Napoléon est toujours en tête des pages associatives consacrée à nos Empereurs. 

 

Venez aussi regarder la chaine Youtube du Cercle Napoléon:

https://www.youtube.com/channel/UC_PjHF-m66OZkyhEY8SwusA/videos

 

VIVE l’EMPEREUR ET ROI D’ITALIE !

 

Vous pouvez à tout instant vous désabonner en envoyant “désabonnement"

 

 

Nota biografica sull’autore:

Medico oncologo in pensione, Gérald vive a Montpellier interessandosi della storia di Napoleone dall'età di cinque anni. A dimostrazione di questa sua profonda passione, decide di celebrare il suo pensionamento dopo una lunga carriera al servizio della propria comunità, compiendo un vero e proprio pellegrinaggio all'Isola di Sant'Elena. Dopo aver ricoperto l'incarico di responsabile territoriale del Souvenir Napoléonien, alcuni mesi fa, decide di condividere le sue amplissime e profonde conoscenze con chiunque vi fosse interessato aprendo una pagina facebook: Cèrcle Napoléon che ha già raggiunto più di 7000 iscritti.

Ogni giorno, come una sorta di moderno frate Indovino, Gérald propone ai suoi lettori, una storia napoleonica legata cronologicamente a quello stesso giorno, dimostrando una preparazione ed una costanza uniche.

Invitiamo tutti i nostri amici ad iscriversi alla sua pagina così da non perdersi nemmeno una delle sue storie.

Buona lettura!

 

Scarica il PDF
Cercle.jpg
FB de CN Maréchaux 19 Pérignon.jpeg
bottom of page